Selon la Déclaration des Nations Unies sur l’élimination de toutes les formes de violence à l’égard des femmes, la violence contre les femmes est toute forme de pression physique ou morale qu’une personne exerce sur une femme en vue d’obtenir son consentement.
La violence à l’encontre des femmes et des filles demeure la violation des droits humains la plus répandue à l’échelle de la planète. Partout elle menace la dignité, la santé et la vie des femmes, quelle que soit leur nationalité, leur âge et leur condition sociale. La violence contre les femmes est le fruit d’un système fondé sur les rapports de force inégaux entre les hommes et les femmes. Cette violence apparaît comme la manifestation la plus extrême des discriminations qui perdurent à l’endroit des femmes et des filles1.
[1. Anders B. Johnsson, SG de l’Union interparlementaire, Discours inaugural de la Conférence des Présidents et membres parlementaires sur « l’égalité des sexes : une réponse parlementaire à la violence contre les femmes », 24 déc. 2008, Genève, Suisse.]
Au Burkina Faso, les violences faites aux femmes représentent un sujet de préoccupation majeure voire une urgence nationale au regard de leur impact sur la vie psycho-sociale des femmes. Les violences contre les femmes constituent le reflet des stéréotypes et préjugés entretenus et véhiculés par les systèmes sociaux basés sur le patriarcat et la suprématie du mâle. La majorité des femmes burkinabè sont confinées dans un système de domination où le poids des traditions, des coutumes et la mauvaise interprétation des religions entrainent en elles une grande marginalisation et leur relégation au second plan de l’échelle sociale2.
[2. Oxfam Québec, « La lutte contre les violences faites aux femmes : témoignages de l’Afrique de l’ouest », Université féminines d’été, Juin 2009.]
La non représentation des femmes burkinabè dans les sphères de décision accentue les violences perpétrées à leur endroit. Les violences sexistes sont omniprésentes à tous les niveaux de l’échelle sociale. Les études réalisées sur le sujet révèlent des formes multiples présentes à tous les cycles de la vie de la femme. Elles commencent dès la conception par la sélection sexuelle prénatale et plus tard, par l’avortement, l’abandon, l’infanticide et les sévices dont sont victimes les enfants de sexe féminin. Les violences faites aux femmes trouvent leur fondement dans les rapports inégalitaires et les traitements discriminatoires véhiculés et entretenus par les coutumes et les traditions. La plupart des sociétés traditionnelles de notre pays sont des sociétés patrilinéaires qui accordent très peu d’importance au statut et au rôle de la femme.
I. Typologies et Manifestations des violences faites aux femmes
1) Les violences physiques
a) Les coups et blessures volontaires
Les coups et blessures volontaires constituent les formes de violences physiques les plus courantes dans notre pays. Les plaintes enregistrées dans les commissariats de police et les postes de gendarmerie concernent les violences ayant trait au corps de la femme. Ces plaintes portent sur les cas de ligotage, de séquestration, d’arrachage de cheveux, de bastonnade, de brimade, de gifle, de coups de pieds, coups de fouets avec des barbelés de fer ou de lanières…
b) Les vindictes et lynchages des vieilles accusées de sorcellerie
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Une scène d'exclusion sociale |
L'exclusion sociale des femmes accusées de sorcellerie est une atteinte à l'intégrité physique et morale des femmes. C'est exclusion conduit à la mort sociale et physique des victimes.
Beaucoup de femmes sont mortes dans l’anonymat loin des siens. Le phénomène est particulièrement répandue dans les régions du Nord, du Centre-nord, du Centre-sud, du Plateau central et du Sud-ouest. Les femmes communément appelées « mangeuses d’âmes » sont discriminées, violentées et marginalisées. 13% des femmes âgées de notre pays sont accusées de sorcellerie. Plus de sept cent (700) femmes victimes de l’exclusion sociale vivent dans les centres d’accueil de Tanghin, Paspanga et Tema-Bokin.
2) Les violences morales
a) Les violences verbales
Les femmes burkinabè sont quotidiennement le lot de plusieurs violences verbales au sein du foyer, de la famille, de la communauté, des services etc. Elles sont victimes de chantages, de menaces, de dénigrements, d’intimidations et plus graves encore elles subissent des injures méprisantes, des propos orduriers des membres de leur belle-famille, des employés de service…
b) Les attitudes humiliantes
Au sein du foyer, la femme subit de la part de son partenaire et/ou des autres membres de sa belle-famille, des attitudes méprisantes à son égard : mutisme, déficit de communication, abandon du foyer conjugal, adultère, inceste... On constate également le manque d’affection et de respect à l’égard de la femme lorsqu’elle est en grossesse.
c) Les pratiques traditionnelles néfastes
Les pratiques traditionnelles consacrant les normes sociales sont préjudiciables aux femmes et aux filles. Elles jettent les bases des rapports inégalitaires et discriminatoires entre les sexes dans la société. Les pratiques coutumières comme la dot, les mariages forcés, les rites de veuvage, la répudiation des filles-mères, les tabous et interdits alimentaires, l’exclusion sociale des femmes accusées de sorcellerie, la stigmatisation des femmes stériles, la spoliation des veuves…sont défavorables aux femmes et aux filles.
Le « Siongo », rituelle organisée à la suite d’un décès dans la communauté est discriminatoire à l’égard des femmes. C’est une recherche publique de l’auteur d’une mort en procédant au transport du corps de concession en concession dans le but de désigner le ou la responsable présumée de la mort. Le ou la coupable désignée est répudié(e) du village et livré (e) à la vindicte populaire.
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Un rituel du 'Gangogo'
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Le 'Gangogo' est un autre rituel qui consiste à faire boire une potion à des gens suspectés de la mort d'autrui dans la communauté. La prise de cette décoction provoque des vomissements et des délires sur lesquels les anciens s'appuient pour vous expulser de la communauté. Ces rituels sont répandus dans les villages du Plateau central. Le 'Siongo' ou le 'Gangogo' désigne rarement des hommes dans la communauté. Les femmes âgées, les femmes marginalisées ou sans défense sont les plus grandes victimes de l'exclusion sociale en pays mossi.
3) Les violences sexuelles
a) Les viols et les abus sexuels
Les violences sexuelles commises sur les femmes au Burkina Faso sont à la fois physiques et psychologiques. Les sévices sexuels observés sont les viols, les harcèlements et agressions sexuels, l’excision et les mutilations génitales. Les foyers de la pratique de l’excision sont les régions du Centre, du Centre-Nord, du Centre-Sud, du Centre-Ouest, du Nord, des Hauts-Bassins, du Plateau central, de l’Est et du Centre-Est. Les mutilations génitales féminines persistent en dépit de la loi n°043/96/ADP du 13 novembre 1996 portant Code Pénal interdisant et punissant à de lourdes peines et amendes de telles pratiques. On assiste de nos jours à une pratique transfrontalière de l’excision pour échapper à la répression pénale.
b) L’exploitation sexuelle des femmes
Les autres formes de violences sexuelles sont les cas de prostitution, de pornographie et de proxénétisme.
4) Les violences économiques
Dans de nombreuses familles, les femmes n’ont pas le droit d’hériter des biens de leur mari à son décès. D’autres se voient refuser le droit d’exercer des activités génératrices de revenus. La plupart des femmes n’ont pas accès à la terre et aux moyens de production. Dans certaines communautés, les biens appartement à la femme sont systématiques confisquées ou détruites…
5) Les violences sociales
La victimisation des femmes sont perceptibles à travers les répudiations des filles-mères, les bannissements des filles enceintes, les gavages des filles, les rites de veuvage, les interdits et tabous alimentaires, les mariages forcés et précoces, les exclusions sociales des femmes accusées de sorcellerie, les stigmatisations des femmes stériles et des femmes vivantes avec le VIH-SIDA….
II. Les Causes des violences faites aux femmes
1) Les causes politiques
a) L’impunité
Les auteurs des violences faites aux femmes jouissent d’une impunité du fait de la non existence de texte (voir cas du viol conjugal et du harcèlement sexuel) ou du non respect des textes et lois existants.
b) La sous-représentativité des femmes dans les sphères de décision
Comme elles sont le plus souvent absentes des sphères où se décident leur sort, les femmes subissent les injustices décidées par les hommes dans la société. Le rôle politique de la femme est relégué au second rang tout comme l’atteste son statut social inférieur. Peu de femmes occupent des postes de responsabilité dans l’administration burkinabè.
2) Les Causes sociales et culturelles
a) Les préjugés et les stéréotypes sur les femmes
En milieu traditionnel mossi par exemple, la femme est considérée comme une mineure à vie sous tutelle perpétuelle du père et plus tard du mari. Elle est considérée dans beaucoup de familles comme une chose, voire une propriété du mari. Aussi bien dans sa famille d’origine que dans sa famille d’accueil, la femme est traitée comme une étrangère sans droits et sans égards particuliers. A la naissance d’un enfant de sexe féminin, on annonce à l’heureux papa qu’il vient d’avoir une « étrangère ». Le cérémonial est tout différent quand il s’agit d’un mâle. On annonce avec fierté au père que sa femme vient de mettre au monde un « guerrier ». Selon la coutume moaga, on jette à l’arrière cour de la belle-famille une poule pour leur signifier que leur fille vient d’accoucher d’une fille. Si par contre, l’enfant est un garçon, on envoie un émissaire remettre un coq dodu au beau-père. De telles pratiques indiquent clairement la préférence des mossi pour l’enfant de sexe masculin.
b) Les pesanteurs socioculturelles défavorables
Les mariages forcés et précoces, le lévirat, le sororat, la polygamie, la dot, l’excision, les rites de veuvage…sont des pratiques traditionnelles préjudiciables aux femmes encore en vigueur dans les sociétés traditionnelles. Ces coutumes et traditions séculaires sont autant de pesanteurs qui empêchent le plein épanouissement des femmes et handicapent leur participation au développement socio-économique de notre pays. La nature de la femme, entendez par là, l’ensemble des traits qui définissent la personnalité physique ou morale de la femme, semble dicter sa condition sociale. Être femme revient à subir toutes les souffrances et humiliations au nom de la suprématie des hommes. Ce règne sans partage sur la gente féminine est sans conteste à l’origine des violences et discriminations à l’égard des femmes.
c) Le poids des religions et des croyances
Certaines formes de violences faites aux femmes dans notre pays sont inspirées des religions qu’elles soient monothéistes ou animistes. Dans certains milieux islamistes, l’excision réduirait le plaisir charnel de la femme et lui éviterait la fornication et le vagabondage sexuel. Voilà un des justificatifs de la pratique de l’excision des fillettes. Il semblerait que le Prophète Muhammad (SAW) aurait demandé à ses ouailles de réduire le plaisir charnel de la femme sans pour autant indiquer par quel moyen. La trouvaille fut le recours à l’excision. Nulle part dans les écritures saintes, le recours à l’excision ait été explicitement recommandé. D’ailleurs dans beaucoup de pays arabes, l’excision n’est pas pratiquée. A mon sens, la problématique de l’excision réside dans la volonté de l’homme de jouir du plaisir sexuel sans en donner à la femme d’où le refus de reconnaître la jouissance des droits sexuels à la femme.
d) L’éducation sociale des femmes
Les femmes ont hérité dans la plupart de nos familles d’une forme d’éducation qui les conditionne à accepter leur rôle et statut dans la société. Cette éducation entretenue par l’homme conduit à une victimisation de la femme. Certaines femmes, par pudeur, refusent d’exposer leur vie privée en public, et acceptent de subir en silence, leur sort dans la société. La résignation des femmes est un obstacle à leur émancipation sociale et fait d’elles des proies faciles pour l’homme.
d) L’ignorance des droits des femmes
Les droits des femmes sont largement méconnus des populations. Les femmes elles-mêmes ignorent leurs droits. Le fort taux d’analphabétisme dans notre pays (80% de la population3) est un facteur limitatif de la diffusion des droits humains auprès des populations.
[3. Recensement Général de la Population et de l’Habitat 2006, Institut National de la Statistique et de la Démographie, http://www.insd.bf/fr/]
Ceux qui commettent des actes de violence contre les femmes dans le cadre familial sont généralement les époux, les parents des époux, les membres de sa famille (frères, sœurs, oncles, tantes, cousins, neveux…). Hors du foyer, les femmes font également l’objet d’actes de violence dans les lieux de travail par l’action du patron ou des autres travailleurs.
III. Les Conséquences des violences faites aux femmes
1) Les Conséquences médicales des violences sexuelles
a) Déchirure de l’appareil génital
Les femmes et les filles qui sont victimes de viol peuvent avoir des déchirures au niveau de l’appareil génital à la suite des violences sexuelles comme le viol et les autres agressions sexuelles.
b) Risque d’hémorragie
L’excision des filles provoque des souffrances physiques atroces, des hémorragies internes ou/et externes pouvant entrainer une stérilité partielle ou définitive. Une trop grande perte de sang peut causer la mort de la victime.
c) Problèmes gynécologiques
Les mutilations sexuelles peuvent entraîner des problèmes gynécologiques tels que les infections chroniques, les trompes bouchées, les fistules obstétricales.
e) Grossesses non désirées
Les viols et les abus sexuels peuvent engendrer des grossesses prématurées et non désirées se terminant le plus souvent par des avortements.
f) Contaminations
Les violences sexuelles peuvent entrainer des maladies comme l’hépatite A, B, C et les IST/SIDA.
g) Mort
La plupart des cas de violences sexuelles entraîne des hémorragies voire des complications souvent mortelles.
2) Les Conséquences physiques
a) Les fractures et pertes de membres
(jambes, bras ou dents cassés, les pertes des yeux, les arrachages de cheveux, écrasements de seins, les brûlures de la peau...)
3) Les Conséquences psycho-sociales
a) Les troubles psychologiques (troubles de la personnalité, de la femme)
b) Le complexe d’infériorité (subordination, résignation, honte, confusion, perte de confiance en soi, humiliation, dévalorisation de la femme)
c) La dislocation de la cellule familiale (avec son corollaire de prostitution, d’abandon scolaire et de délinquance pour les enfants)
4) Les conséquences économiques
Les violences économiques entrainent un appauvrissement de la femme. Le manque à gagner affecte l’entretien du ménage. La non participation de la femme aux activités génératrices de revenus la prive de ressources et cela accroit sa dépendance à l’homme.
Les violences faites aux femmes ont un coût financier énorme. Les réparations des séquelles de l’excision, des traumatismes du viol ou les soins des coups et blessures volontaires sont financièrement importantes pour les victimes. La prise en charge des femmes excisées est gratuite mais les consultations et les frais médicaux sont à la charge des victimes. Les traitements des cas de violences sexuelles exigent des examens de laboratoire et des interventions chirurgicales en cas de fistules vésico-vaginales ou recto-vaginales. Les coûts des consultations et des traitements des chocs psycho-physiques ont un impact sur les budgets familiaux4.
4. (Etude approfondie de toutes les formes de violence à l’égard des femmes, Direction des Affaires Juridiques du Ministère de la Promotion de la Femme, Burkina Faso, P.4)
IV. Les stratégies de prévention des violences faites aux femmes au Burkina Faso
1) Le cadre législatif et juridique
Sur le plan législatif et juridique, les violences fondées sur le genre font l’objet d’une répression par les lois. Les Codes civil et pénal punissent à de lourdes peines et amendes les auteurs d’actes de violences sur autrui.
Le Code civil : l’Art.1382 condamne l’auteur de violences au paiement de dommages et intérêts.
Le Code des Personnes et de la Famille : l’Art. 367 prononce la séparation de corps ou le divorce à la demande de la victime lorsque les violences sont graves et répétées et rendent intolérable le maintien du foyer conjugal.
Le CP : les Art. 327 à 422 condamnent les auteurs des violences faites aux femmes et aux enfants.
- 318 à 326 sur le meurtre et l’assassinat
- 327 à 330 sur les coups et blessures volontaires
- 378 sur le versement de la dot
- 380 à 382 sur les mutilations génitales féminines
- 383 à 390 sur l’avortement
- 406 à 409 sur l’abandon de la famille
- 411 sur l’attentat à la pudeur
En dépit de l’existence des textes réprimant les violences faites aux femmes et aux enfants, les violences sexistes persistent toujours dans notre pays. Ce qui fait dire aux spécialistes du droit que la loi ne suffit pas pour faire cesser les violations des droits humains. Il faudrait donc recourir à d’autres approches.
L’Approche basée sur les droits
1) L’éducation aux droits humains
La lutte contre les violences faites aux femmes s’organisent également dans le cadre éducatif à travers la sensibilisation et la communication pour un changement de comportement (CCC). Les objectifs de cette stratégie de lutte est d’amener les hommes, les femmes et les jeunes à un changement de mentalité dans la communauté. Les responsables coutumiers, religieux, administratifs et les autres membres influents de la société sont interpellés sur leurs rôles et responsabilités dans la lutte contre les violences faites aux femmes. Le drame a assez duré et il est temps maintenant de rompre le silence sur les violences sexistes.
L’éducation aux droits humains que prône le PEDHA vise à renforcer les capacités des populations défavorisées afin qu’elles puissent défendre efficacement leurs droits dans la communauté.
Dans le cadre des activités du PEDHA dans notre pays, la lutte contre les violences fondées sur le genre occupe une place prépondérante. Des activités tout azimut allant de la sensibilisation au renforcement des capacités et le plaidoyer en faveur d’une protection des droits des femmes et des filles seront réalisées à travers les micro projets des activistes.
2) Le cadre humanitaire
On ne peut envisager une lutte efficace contre les violences faites aux femmes sans un mécanisme opérationnel de prise en charge des victimes. Si l’éducation aux droits humains permet en amont de prévenir les violences faites aux femmes, il faudrait en aval aider ces victimes à recouvrer leurs droits et à soulager les conséquences des violences qu’elles ont subies. Vu l’ampleur de leur gravité, une prise en charge psychoaffective des victimes s’avère indispensable :
- L’assistance psycho-médicale
- L’aide à la réinsertion sociale
De telles actions sont salvatrices à l’égard de nos filles, épouses ou mères qui subissent chaque jour la violence masculine dans le cadre familial, communautaire ou institutionnel.